Le modèle français de récupération et régénération des GESF présenté aux Nations Unis

18/07/2016

Le modèle français de récupération et régénération des GESF présenté aux Nations Unies : comment la France est-elle parvenue à éviter l’émission de 45 Mt éq. CO2 ?

Telle était la réponse apportée par L’ADC3R le 21 juillet dernier, à la question soulevée lors du 38ème Groupe de travail à composition non limitée des Parties au Protocole de Montréal organisé aux Nations Unies à Vienne. L’association a présenté à l’occasion d’un « Side Event » plus de 20 ans d’efforts en faveur du climat : une démarche française innovante, volontaire et responsable pour la maitrise des émissions des systèmes thermodynamiques mettant en œuvre des Gaz à Effet de Serre Fluorés. L’événement, organisé par l’ADC3R et animé par Ray Gluckman, a suscité un grand intérêt, rassemblant plus d’une cinquantaine de représentants des parties autour d’un ordre du jour complet, entre présentations, animations vidéo et débat d’experts. Climalife a exposé le système français de collecte, d’analyse, de recyclage, et de régénération des GESF ayant permis d’éviter l’émission de 45Mt eq. CO21 entre 1993 et 2013. Le process australien, proche du modèle français, a quant à lui été présenté par Greg Picker, directeur général de Refrigerant Australia. Autre intervenant remarqué, Silvia Romano, représentante de l’EPEE, a de son côté présenté les résultats de l’étude des impacts et feuille de route de la F-Gas II (Gapometer) en insistant sur la mise en place d’une récupération efficace des GESF. Nick Campbel environnemental manager chez Arkema, représentant l’EFCTC a, pour sa part, présenté la position des producteurs de fluides frigorigènes fluorés. L’ADC3R a également dévoilé pour la première fois le logo lié à sa charte GESCAPTURE, qui permettra aux acteurs de la réfrigération et conditionnement d’air de témoigner de leur engagement en faveur du climat via le respect de bonnes pratiques. La maitrise du cycle de vie des fluides frigorigènes permettra, à l’horizon 2030, d’éviter l’émission de 68 Mt éq. CO2 selon une étude conjointe de la chaire économie du climat Paris Dauphine et l’Armines Centre Paristech. Soit près de deux années d’émission du parc automobile français.

  1. Émissions évitées calculées au travers d’une étude officielle réalisée par le CITEPA et la Chaire Économie du Climat Paris Dauphine.